Le nouveau dossier d’Après-demain : « Inégalités territoriales »

Le n° 74 NF d’Après-demain explore la question des inégalités territoriales, sous l’angle de la géographie sociale, de la politique, du droit ou encore de l’administration. Il comprend notamment, outre un éditorial de Pierre Joxe : un entretien, illustré de cartes inédites, avec les géographes Jean Rivière et Renaud Le Goix, autour de l’Atlas social de la France qu’ils publient avec plusieurs auteur·ices en sciences sociales ; des contributions de Louis Maurin, Jean-Pierre Dubois, Félicien Lemaire, Chantal Jourdan, Denise Royer, Jacques Ténier.

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Vers la maîtrise de la langue orale par la découverte d’œuvres littéraires pour la jeunesse

L’école maternelle Marcel Cachin, en REP Jean Perrin à Vitry-sur-Seine (94), a mis en œuvre, en 2024-2025, son action « Maîtrise de la langue orale à travers les œuvres littéraires », au bénéfice de neuf classes de tous niveaux, soit 202 élèves.
Cette action a donné lieu à un travail sur la compréhension, grâce à l’exploitation du dispositif Narramus (collection des éditions de Retz co-construite avec des enseignants), à la mise en place d’une bibliothèque et l’organisation d’un prix littéraire avec pour thème le développement durable. Les objectifs poursuivis, dans cet établissement où de nombreux élèves viennent de familles dans lesquelles le français n’est pas maîtrisé, étaient l’ouverture à la culture, l’amélioration des compétences langagières et l’apprentissage de la citoyenneté à travers un prix littéraire donnant lieu à un vote.

Crédits : EM Marcel Cachin

À la fin de l’année, l’ensemble des objectifs poursuivis étaient considérés comme atteints par la directrice de l’établissement. Dans le cadre du prix littéraire, dont thème était
« l’eau », en lien avec la labellisation E3D de l’école*, les élèves ont voté pour leur album jeunesse préféré parmi ceux étudiés, et ont justifié leur choix. La bibliothèque est désormais accessible, les enfants pouvant s’y rendre par groupe pour écouter et lire des albums en lien avec les projets de classe. Cette action, appréciée par les parents, a enrichi le vocabulaire des élèves, favorisé chez eux le plaisir de lire et d’écouter des histoires, et contribué ainsi à construire l’équité par la réduction des écarts langagiers.

Le soutien de la Fondation Seligmann a permis l’acquisition d’albums jeunesse pour la bibliothèque de l’école.

* Établissement en démarche globale de développement durable.

Une sortie au théâtre… en famille

L’école maternelle Jean Ménans, en REP Édouard Pailleron à Paris (19e), a réalisé, le 22 mars 2025, son action « Sortie en famille au théâtre », au bénéfice de 82 élèves de l’établissement et de leur famille – à raison d’un parent par élève. Cette action, inscrite dans un projet théâtre mené au niveau de l’école sur l’année scolaire 2024-2025, a consisté en une représentation de la pièce de théâtre jeune public Capucin et l’étoile filante, au théâtre Darius Milhaud. Elle visait à renforcer la relation école-famille, à apprendre aux élèves à exprimer leur point de vue et à leur permettre de découvrir le spectacle vivant, ses artistes et ses lieux culturels, ainsi qu’à développer le vivre ensemble.

Crédits : EE Jean Ménans

C’était, comme le souligne l’enseignante à l’initiative de cette action soutenue par la Fondation Seligmann, la première fois que certaines familles (parents comme enfants) se rendaient au théâtre. Ces familles ont ainsi pu découvrir un lieu de culture du quartier, se rencontrer les unes les autres hors de l’école, et échanger avec l’équipe enseignante sur un temps informel. La fabrication et les ventes de gâteaux organisées pour financer la sortie ont par ailleurs contribué à fédérer l’ensemble des parents et des élèves à travers des moments conviviaux.

Favoriser l’accès des exilés à la formation, à l’emploi et à la culture

L’association Habitat Cité,  a réalisé à Pantin (93), du mois de septembre 2024 au mois de juin 2025, une action en faveur de l’accès à la formation, à l’emploi et à la culture, au bénéfice de 190 personnes exilées, dont 90 mineurs isolés étrangers (MIE). À travers cette action, l’association propose à ses bénéficiaires d’accéder à du matériel pédagogique d’apprentissage du français, à des examens de certification de langue française, à des guides pour la recherche d’emploi et à des formations, ainsi qu’à des sorties culturelles et à des ateliers artistiques mis en place en partenariat avec les associations La Source et Les Engraineurs, avec pour objectifs la lutte contre l’exclusion et les discriminations, l’insertion, la promotion de l’égalité des chances et l’ouverture à la culture et à l’art.

D’après les porteurs de cette action, l’ensemble des objectifs poursuivis ont été atteints. 85 % des bénéficiaires ont développé leurs compétences linguistiques orales et écrites, 70 % de celles et ceux qui présentaient l’examen du diplôme d’études en langue française (Delf) ont obtenu leur certification, et tous les participants se sont vu proposer des sorties culturelles au cinéma ou au musée.
Le soutien financier apporté par la Fondation Seligmann a contribué à la prise en charge de l’inscription au Delf, des frais de billetterie ainsi que d’un atelier pédagogique dédié aux MIE.

Shakespeare à Fondettes

Les lycées Paul Éluard de Saint-Denis et Le Corbusier d’Aubervilliers (93) ont organisé, avec le soutien de la Fondation Seligmann, un séjour à Fondettes (37), du 12 au 17 mai 2025, pour une classe de 1re « sciences et techniques du management et de la gestion » (STMG) et une classe de 1re générale, soit 54 élèves en tout.

Parmi d’autres activités, les STMG ont bénéficié de plusieurs heures quotidiennes de pratique théâtrale et ont travaillé à la réécriture et à l’adaptation aux enjeux actuels – en matière notamment de racisme et de sexisme – de Roméo et Juliette, en vue de créer cette pièce de Shakespeare devant un public séquanodionysien scolaire et familial.

Les élèves de 1re générale, qui consacraient leurs matinées aux révisions des épreuves anticipées du bac français et leurs après-midi à des activités de plein air, assistaient en fin de journée leurs camarades dans leur travail de création, leur servant de spectateurs, conseillers, régisseurs, mais également de créateurs de costumes et de décors.

Crédits : lycée P. Éluard

Cette action menée en commun par des enseignantes des deux établissements et inscrite dans un projet plus large d’ouverture culturelle a eu sur les élèves de nombreux impacts positifs, révélant des vocations théâtrales, renforçant la confiance en soi, impliquant des jeunes en décrochage et faisant prendre conscience aux allophones de leurs capacités à maîtriser la langue française.
Elle a par ailleurs permis aux classes de deux établissements différents de se rencontrer et de coopérer à un projet commun.

Au retour du séjour, une quarantaine d’élèves sont montés sur scène pour jouer, à trois reprises, la pièce ainsi créée, devant plusieurs centaines de spectateurs.
Une trentaine d’entre eux ayant exprimé leur souhait de poursuivre cette aventure théâtrale, il est prévu qu’une pièce soit montée au cours de l’été, pour être jouée au Théâtre de la Commune.
Les professeures à l’initiative de l’action ont par ailleurs créé une compagnie, Comedia Nostra, destinée à pérenniser, année après année, cette découverte du théâtre dans le cadre scolaire. 

Équitation, découverte du milieu naturel et ferme pédagogique pour des élèves de Stains

L’école élémentaire Lucie Aubrac, en REP+ Barbara à Stains (93), a renouvelé, avec le soutien de la Fondation Seligmann, sa classe découverte à Charny Orée de Pusaye (89), du 16 au 20 juin 2025, au bénéfice de 19 élèves de CP et CE1.

Ce séjour a donné lieu à des activités d’équitation – pansage et alimentation du poney, dressage, travail à pied, balade – ainsi qu’autour de la découverte du milieu naturel et d’une ferme pédagogique – forêt et insectes, jeu d’orientation, soin et nourrissage des animaux, confection de confitures, tri des déchets et lutte contre le gaspillage alimentaire.
Il visait à permettre aux élèves d’apprendre à vivre ensemble, à agir, s’exprimer et comprendre à travers l’équitation, à questionner le monde par la découverte du milieu naturel et de la ferme, à se responsabiliser, s’autonomiser et prendre confiance en soi.

Crédits : EE Lucie Aubrac

À l’issue du séjour, l’enseignant à son initiative relève un impact positif à plusieurs niveaux : élèves, bien sûr, revenus « grandis et changés » et qui ont ainsi profité d’un temps d’apprentissage dans un cadre différent ; familles, qui, malgré leurs réticences à se séparer de leurs enfants, se sont montrées ravies, après coup, d’avoir pu leur offrir cette expérience ; enseignants, encouragés à monter de tels projets à l’avenir, malgré l’investissement personnel requis. 

L’action ayant eu lieu en fin d’année scolaire, une restitution était prévue en début d’année suivante, qui devait prendre la forme d’une exposition et d’une représentation destinées à partager l’expérience avec toute l’école.

Séjour mémoriel en Normandie pour des collégiens de Sainte-Geneviève-des-Bois

Le collège Paul Éluard, en REP à Sainte-Geneviève-des-Bois (91), a réalisé son projet « Paul Éluard débarque en Normandie », consistant principalement en un séjour dans le Calvados, du 26 au 28 mai 2025, au bénéfice de 52 élèves de 4e/3e.

Ce séjour a donné lieu à la visite du Mémorial de Caen, à la découverte des plages du Débarquement, de la batterie de Merville, du cimetière militaire d’américain d’Omaha Beach, de la pointe du Hoc et de la tapisserie de Bayeux, ainsi qu’à des activités de char à voile et à une course d’orientation, l
es élèves devant par ailleurs participer au Concours national de la Résistance, sur le thème : « Libérer et refonder la France, 1943-1945 ».

Ce projet visait à sensibiliser au travail de mémoire, à permettre la découverte de l’histoire in situ, ainsi qu’à développer son autonomie en donnant du sens aux apprentissages scolaires, dans un cadre de vie en communauté et de respect de l’environnement.

Crédits : coll. Paul Éluard

Au terme de l’action, les enseignants à son initiative estiment que celle-ci « a eu un impact très positif sur les élèves, tant sur le plan pédagogique que personnel. »
Elle semble en effet avoir « renforcé leur compréhension de l’histoire », « beaucoup d’élèves [aya]nt exprimé une prise de conscience face aux lieux de mémoire visités […]. »
Les travaux rédigés en guise de restitution étaient, d’après les enseignants, d’une grande qualité, « reflétant […] leur engagement et leurs émotions. »
Sur le plan humain également, « le séjour a favorisé une meilleure cohésion de groupe ainsi que le respect des autres et de l’environnement ». « Les activités sportives comme le char à voile ont encouragé la coopération, l’entraide et la prise de responsabilité, contribuant à l’épanouissement personnel des élèves. » 

L’aide financière de la Fondation Seligmann a permis de contribuer à la prise en charge du coût des activités.

Les lauréats du concours « Vivre et agir ensemble contre le racisme » 2024-2025

Dans le cadre de son concours « Vivre et agir ensemble contre le racisme », la Fondation Seligmann décerne, à la fin de chaque année scolaire, plusieurs prix d’un montant de 1 000 € récompensant la réalisation par des classes de collégiens, lycéens ou apprentis, seules ou avec les membres de la communauté éducative et les parents d’élèves, de projets traduisant leur désir du « vivre et agir ensemble », leur refus du racisme et du communautarisme.
Pour l’année scolaire 2024-2024, le jury du concours a décidé, le 18 juin 2025, de décerner un prix à un lycée de Paris, un lycée de l’Essonne, un collège et un lycée de Seine-Saint-Denis. Les projets de ces établissements ont été menés dans un cadre pluridisciplinaire associant souvent plusieurs classes ou niveaux, et parfois l’ensemble de la communauté éducative.

Le jury a tenu à souligner le caractère remarquable des projets « “Honneur aux Justes“ : lutter contre l’antisémitisme et le racisme », porté par le lycée Albert Einstein de Sainte-Geneviève-des-Bois (91), et « Défendons des valeurs : pour un conseil de la vie lycéenne engagé », porté par le lycée Nicolas-Joseph Cugnot de Neuilly-sur-Marne (93).

Le lauréat* de Paris : 

  • Lycée Jacques Decour de Paris 9e : Ce projet mémoriel, conduit par 23 élèves d’UPE2A de classes de 5e, 4e et 3e, consistait en un travail de mémoire autour de l’histoire de la Résistance, et comprenait la participation aux Nuits de la lecture sur le thème du patrimoine, le dévoilement d’une plaque à la mémoire de Gérald Schrader, ancien élève du lycée et résistant mort en déportation, ainsi que la participation à des cérémonies de la mémoire à la mairie d’arrondissement et à un hommage à Jacques Decour (lectures, port des drapeaux).

Crédits : lycée Jacques Decour

Le lauréat* de l’Essonne :

  • Lycée Albert Einstein de Sainte-Geneviève-des-Bois : Dans le cadre de ce projet, chacune des 40 classes du lycée a été invitée à travailler, dans un cadre interdisciplinaire (HGGSP, EMC, langues, SES, français, philosophie) sur les génocides et les lieux et époques de cohabitation entre les cultures. L’axe principal de cette action consistait à préparer des panneaux de présentation de plusieurs Justes parmi les Nations destinés à être affichés dans les espaces communs. Les personnalités retenues ont été choisies au terme d’un vote, les classes ayant préparé des affiches pour présenter celles qu’elles souhaitaient voir mises en valeur. Les élèves ont bénéficié de l’intervention d’acteurs extérieurs, parmi lesquels Facing History, l’Amitié judéo-musulmane de France, l’UEJF, la Ligue de l’enseignement, Ibuka, Yad Vashem et le Mémorial de la Shoah.
Crédits : lycée Albert Einstein

Les Lauréats de Sainte-Saint-Denis :

  • Collège Gabriel Péri d’Aubervilliers: Prenant appui sur l’intérêt des élèves pour le football, ce projet visait à amener ceux-ci à intégrer le règlement du collège, à réfléchir à la citoyenneté sur le terrain comme en dehors et à travailler sur la tolérance, la lutte contre le racisme et le harcèlement. Toutes les classes de 6e et de 5e ont ainsi participé à un championnat de football et ont été encadrées pour ce faire par une classe sportive de 4e
Crédits : collège Gabriel Péri

Pour se qualifier, les classes devaient obtenir 3 000 points ou plus et à cette fin respecter un certain nombre de règles et réaliser un poster dédié à la lutte contre le racisme. Chaque classe qualifiée a présenté de deux à quatre équipes non-mixtes (garçons le matin, filles l’après-midi), les vainqueurs du tournoi devant à terme recevoir une coupe et des médailles, et bénéficier d’une sortie dans l’année pour assister à un match de haut niveau.

  • Lycée Nicolas-Joseph Cugnot de Neuilly-sur-Marne :  Ce projet, initié par des élèves siégeant au conseil de vie lycéenne et mobilisant tous les membres de cette instance, à tous les niveaux et dans toutes les filières, consistait en la conception et la réalisation d’un court-métrage dont la note d’intention était : « L’homme n’est pas fait pour construire des murs mais pour construire des ponts. » Afin de traiter leur thème, les élèves et membres de la communauté éducative participants ont imaginé une intrigue politique prenant corps dans un pays fictif, Concordia, traversé par des conflits entre des groupes de population distingués par une marque (σ, δ, ω, γ). L’objectif de ce travail était de camper une métaphore du monde actuel afin de souligner l’absurdité de ses divisions.
Crédits : lycée Nicolas-Joseph Cugnot

Travail de mémoire à Londres et Brighton pour des collégiens de Créteil

Le collège Albert Schweitzer, en REP à Créteil (94), a réalisé son action « Londres et Brighton pendant la Seconde Guerre mondiale », qui consistait en un séjour en Angleterre, du 5 au 10 mai 2025, au bénéfice de 63 élèves de 3 classes de 3e.
Avec la visite de l’exposition « La libération : du débarquement de Normandie à Sucy-en-Brie » (château de Sucy, septembre 2024) et du Mémorial de Caen (avril 2025), ce séjour linguistique et culturel autour de la thématique de la Seconde Guerre mondiale s’inscrivait dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté, du travail de mémoire et de l’éducation à la défense.
Après un voyage en bateau et en car, le séjour a donné lieu à une balade à pied dans le quartier de Westminster, à la visite de la National Gallery, du Imperial War Museum, du HMS Belfast et du Royal Air Force Museum, à une découverte libre de Camden Town, ainsi qu’à un déplacement à Brighton avec découverte du quartier des Lanes et du Pavillon royal. Les élèves ont été hébergés dans
 des familles d’accueil.

Crédits : coll. A. Schweitzer

D’après le professeur de français à l’initiative de cette action : « Le parcours des différentes collections des musées visités a permis d’incarner l’Histoire […] et de donner davantage de sens au devoir de mémoire, d’avoir une compréhension plus fine des enjeux de la Résistance, de la solidarité entre les peuples, et de l’éducation à la défense et à la sécurité nationale […] avec l’objectif de faire de nos élèves de citoyens conscients et éclairés. »
Deux séquences notamment ont suscité l’enthousiasme des participants : la préparation de l’exposition de restitution et le travail en français sur la question de la littérature et de l’engagement.  
Le soutien de la Fondation Seligmann a permis de contribuer aux frais généraux du séjour et ainsi de réduire la part du financement à la charge des familles.

« Sur la route du sucre », un voyage interdisciplinaire à Nantes

Le lycée professionnel Lucie Aubrac de Pantin (93) a mis en œuvre son projet « Sur la route du sucre : voyage interdisciplinaire à Nantes », au bénéfice de 28 jeunes filles élèves de 2de « accompagnement, soins et services à la personne ».
En amont du séjour à Nantes, 
du 4 au 6 mars 2025, les élèves avaient abordé en cours l’histoire coloniale des Antilles – esclavage, abolition, luttes ouvrières. Elles avaient également préparé des actions de sensibilisation à la surconsommation de sucre à destination de publics de structures sociales, et réalisé une émission de télévision consacrée à la thématique « sucre et esclavage ».
Le séjour, soutenu par la Fondation Seligmann – qui a contribué au financement du transport – a donné lieu à la découverte du Mémorial de l’abolition de l’esclavage, du quartier Feydeau – emblématique du commerce triangulaire –, du musée-château des Ducs de Bretagne, ainsi que des Machines de l’Île. Après avoir assisté à une représentation du spectacle Du sucre sur les mains par la compagnie Rouge Delta, les élèves ont réalisé un micro-trottoir.

Crédits : lycée Lucie Aubrac

Au total, les enseignantes à l’initiative jugent « largement positives » les retombées de ce projet qui a mobilisé la classe pendant la majeure partie de l’année, les participantes ayant ainsi pu « mesurer de façon concrète les enjeux liés à la mémoire de l’esclavage et constater que la question de la transmission est essentielle ». En outre, le « travail collectif […] a permis de fédérer la classe et de renforcer les compétences de savoir être des élèves ». 
Le projet « Sur la route du sucre » a abouti à une restitution à destination des parents et des enfants d’une école primaire voisine.

Crédits : lycée Lucie Aubrac