Pour qui connaît la ligne éditoriale d’Après-demain, fixée par sa fondatrice, Françoise Seligmann, dès 1957, son attachement aux valeurs de la République ne fait aucun doute.
Mais l’absence de doute est redoutable, car elle induit une absence de vigilance qui peut être fatale.
Il est donc de bonne hygiène intellectuelle et sociale de se demander quelles sont les conditions qu’il faut réunir pour que derrière le mot s’exprime, se démontre et se vive la réalité républicaine.
C’est donc à une revue des facettes du concept de république que les autrices et auteurs de ce numéro se livrent pour éveiller les consciences, rappeler les données de base et évoquer certains « piliers » de la République.
Le n° 52 (NF) d’Après-demain, dont le titre, Il ne suffit pas de dire République, a été emprunté à un mot de Nicolas de Bonneville cité par Michelet dans son Histoire de la Révolution, bénéficie d’une nouvelle maquette qui ne renie rien de la longue histoire de cette publication, mais affirme son actualité et sa vocation à se projeter dans l’avenir.
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