Remise du Prix Seligmann contre le racisme 2020 et 2021

Créé par Françoise Seligmann en souvenir de ses combats avec François-Gérard Seligmann contre le nazisme au sein de la Résistance et contre l’intolérance et l’injustice pendant la guerre d’Algérie, le Prix Seligmann contre le racisme est géré par la Chancellerie des universités de Paris et indépendant de la Fondation Seligmann. Il s’inscrit toutefois dans ses objectifs, en récompensant « une création écrite, d’expression française, apportant une pierre solide à la lutte contre le racisme. »

Crédits : Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie

 

Ce prix avait été décerné en 2020 à Valérie Portheret, pour son livre Vous n’aurez pas les enfants (XO Éditions, 2020), relatant le sauvetage des enfants juifs du camp de Vénissieux pendant la Seconde guerre mondiale, et, en 2021, à Arnaud Friedmann, pour son livre Le Trésor de Sunthy (éditions Lucca, 2019), roman historique « jeunesse » abordant le sujet de l’exil des Cambodgiens en France lors de la dictature des Khmers rouges.

Les lauréats se sont vu remettre leur prix lors d’une cérémonie tenue en Sorbonne, le 22 juin 2022, en présence de Christophe Kerrero, chancelier des universités et recteur de l’académie de Paris. François Colcombet a pris la parole pour le jury du Prix Seligmann, évoquant dans un discours émouvant ses propres souvenirs d’enfance, dans l’Allier, où passait la ligne de démarcation pendant l’Occupation, et rendant un vibrant hommage au travail des deux auteurs primés.

François Colcombet, membre du jury du Prix Seligmann. Crédits : Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
Valérie Portheret reçoit son prix des mains de Christophe Kerrero, chancelier des universités et recteur de l’académie de Paris. Crédits : Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
Arnaud Friedmann reçoit son prix des mains de Christophe Kerrero, chancelier des universités et recteur de l’académie de Paris. Crédits : Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie

Accompagnement des mineurs isolés étrangers à Paris par l’association Utopia 56

Depuis 2016, l’antenne parisienne de l’association Utopia 56 comprend un pôle dédié aux mineurs isolés étrangers. Le public bénéficiaire est constitué de jeunes vivant à la rue à Paris et en région Île-de-France. Ces jeunes ont le plus souvent entre 14 et 17 ans. La majorité d’entre eux sont des garçons. Les filles sont considérées comme prioritaires pour l’hébergement, car plus vulnérables, notamment face aux risques de traite.

Pour venir en aide à ces publics fragiles, Utopia 56 met en œuvre, avec ses partenaires : des maraudes, un accompagnement au montage de campements, des hébergements de jeunes en recours, mais également des cours de français et une permanence juridique.

Ainsi, chaque soir, Utopia 56 accompagne de jeunes garçons mineurs isolés étrangers dans le montage d’un campement, en attendant une prise en charge ou une solution d’hébergement. En 2021, l’aide de la Fondation Seligmann a contribué à l’acquisition plus de 1 300 tentes et plus de 3 000 couvertures distribuées aux jeunes. Sur l’année, 2 000 MIE ont été rencontrés et soutenus par l’association. 

Création d'un abri – Crédits Utopia 56

28 élèves de BTS restituent le « procès Meursault », avec l’association Remembeur

Du mois d’octobre 2021 au mois de février 2022, l’association Remembeur a réalisé son action « Racisme, justice et cohésion sociale», au bénéfice de 28 élèves de BTS « support de l’action managériale » du lycée Le Corbusier d’Aubervilliers (93).

Restitution du procès à l'Assemblée nationale – Crédits asso. Remembeur

Le fil conducteur de l’action était de restituer le procès en assises de Meursault, personnage-clef du roman L’Étranger, d’Albert Camus.

Cet exercice, qui a pris la forme d’un cycle d’ateliers d’écriture, a permis aux élèves d’exprimer leurs points de vue, leur ressenti face à une œuvre universelle, de prendre conscience des droits et devoirs de chacun face aux violences discriminatoires et d’interroger leurs représentations de l’altérité. Il a aussi renforcé leur confiance dans leur capacité à prendre la parole en public, à développer un argumentaire fondé sur des valeurs citoyennes et de mieux comprendre le système judiciaire français, la valeur de la loi et des sanctions attachées à sa violation. Les séances ont été animées l’autrice par Joëlle Cuvilliez et l’avocate Dalila Ahmedi, le travail des élèves ayant par la suite donné lieu à une restitution à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, en présence de la députée Naïma Moutchou, de la déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) Sophie Élizéon, ainsi que de la ministre à l’égalité des chances Élisabeth Moreno.

Incluse dans l’action, la présentation, au lycée Le Corbusier, de l’exposition « Y’a pas bon les clichés », produite et médiée par l’association Remembeur, a été accessible à l’ensemble des élèves et des professeurs. Par ailleurs, les 28 élèves de BTS ont pu visiter le Mémorial de la Shoah de Drancy.

Exposition « Y'a pas bon les clichés » au lycée Le Corbusier d'Aubervilliers – Crédits asso. Remembeur
Visite du Mémorial de la Shoah de Drancy – Crédits asso. Remembeur

Quand des élèves de CM2 se font auteurs de nouvelles policières

Du mois de novembre 2021 au mois de février 2022, les élèves des deux classes de CM2 de l’école Joliot Curie B, en REP Joseph Lakanal Vitry-sur-Seine (94), ont réalisé leur projet « Nouvelles policières à l’école », dans le cadre d’ateliers animés par l’auteur Antoine Blocier.

1re et 4e de couverture du recueil Chasseurs d'enquête. DR

Après une première séance de rencontre avec l’auteur, permettant de définir ce qu’est l’écriture, quatre séances de trois heures chacune ont été consacrées à l’écriture de nouvelles policières.

Dans le cadre de ce projet, qui visait à permettre d’investir de nouvelles connaissances et compétences et de développer la confiance en soi et le goût de l’écriture, les élèves ont été amenés à argumenter, défendre leur point de vue dans la construction des histoires, mais également à écouter celui des autres pour trouver le bon compromis.

Ce travail remarquable a débouché sur l’édition d’un superbe recueil, offert à chaque participant à titre de souvenir et permettant le partage de cette expérience avec l’ensemble de la communauté éducative.

« Ce n’est pas tous les jours que les élèves bénéficient d’un projet pédagogique et culturel aussi complet et ambitieux », écrit le directeur de l’école, M. Malek, dans la préface de l’ouvrage, avant de féliciter les « 39 jeunes auteurs pour la qualité de leur production ». Avant d’affirmer, en conclusion : « qu’avec un peu d’effort, un peu de conviction des adultes, un peu de moyens matériels, tout le monde peut avoir accès à des domaines souvent interdits, car considérés comme “réservés“ ou élitistes. »

Diapositive de présentation de l'action. Crédits : École élémentaire Joliot Curie B. de Vitry-sur-Seine

Des étoiles plein les yeux au lycée Paul Valéry de Paris

Le lycée Paul Valéry de Paris (12e) a mis en œuvre son projet « Des étoiles pleins les yeux», au bénéfice de cinq élèves nouvellement arrivés sur le sol français, accueillis en classe d’UPE2A (unité pédagogique pour élèves allophones arrivants) et possédant de solides connaissances scientifiques, qui ont pu réaliser un séjour de douze jours en Guyane française, au mois de décembre 2021, à l’occasion du lancement emblématique du télescope spatial James Webb.

 

Emmenés par leur professeure de physique-chimie, Alina Christian, ces élèves de nationalité afghane et chinoise, deux filles, Zakia Amiri et Mingyao Shi, et trois garçons, Mozamil Zamzam, Changjun Cai et Dihao Ye, ont participé à un projet de jumelage de classes, parrainé par l’Observatoire de Paris, avec une classe UPE2A du lycée Michotte de Cayenne. Ils ont rejoint à Cayenne le groupe de dix scientifiques du projet itinérant « La Guyane vers les étoiles »… et ont pu assister au lancement de la fusée transportant le télescope, le 25 décembre, depuis le site du Centre national d’études spatiales, à 8 kilomètres du pas de tir. Le voyage et le jumelage ont été réalisés à l’initiative d’Alain Doressoundiram, chercheur à l’Observatoire de Paris.

 

En amont, les jeunes participants avaient préparé une série de matériaux pédagogiques pour les expositions sur place (maquettes de la fusée Ariane 5 et du télescope James Webb, jeux avec la description des planètes du système solaire, frises avec les distances dans l’univers, affiches, posters, questions pour la réalisation des entretiens avec les scientifiques sur place) et fabriqué des objets à offrir à leurs correspondants (savons hexagonaux, dessous de tasse en résine époxy, cartes postales de Paris).

 

Sur place, ils ont visité le Centre spatial guyanais et le Musée de l’espace de Kourou, ainsi que l’historique salle de contrôle Jupiter. Partie la plus importante du projet, ils ont également pu présenter leurs productions devant les élèves correspondants et leurs professeurs ainsi que devant le grand public, sur la place des Palmistes de Cayenne ainsi qu’à la médiathèque de Kourou. Les cinq jeunes, dont le français n’est pas la langue maternelle, ont agi comme des véritables vulgarisateurs scientifiques, devant un public de tous âges et toutes formations. Ils ont répondu aux questions et ont accompli l’audacieuse mission de parler pendant quatre heures, avec un discours bien travaillé.

 

Des entretiens ont par ailleurs été réalisés avec les scientifiques du projet « La Guyane vers les étoiles » et avec Thomas Luglia, inspecteur de physique-chimie, et les élèves ont répondu aux questions d’Andrew O’Hara, journaliste et photographe du National Géographic, ainsi qu’à Florian Royer, journaliste de la radio locale Radio Peyi.

 

Un autre volet du projet a été la découverte de la faune et de la flore tropicale spécifique (forêt amazonienne du camp Caïman, verger de cacao et canopée, Musée des insectes, zoo de Montsinéry, Îles du Salut, plage de la Cocoteraie de Kourou, Blues Road Carbet, avec une nuit passée dans le hamac des amérindiens.

 

Pour Zakia, Changjun, Mingyao, Dihao et Mozamil, ce projet a été l’occasion de vivre une expérience unique, très enrichissante au niveau culturel, linguistique et humain. Les rencontres faites durant les presque deux semaines de voyage ont consolidé des liens forts entre eux ainsi qu’avec les professeurs sur place. Ils ont tous un projet personnel pour poursuivre des études scientifiques. Le partenariat entre le lycée Paul Valéry et l’Observatoire de Paris sera maintenu via les parrainages de classes.

Le projet n’est pas encore tout à fait terminé : une journée de l’astronomie est prévue au lycée le 23 mai, un montage vidéo-photo doit être réalisé à la fin de l’année et une présentation doit avoir lieu à Nice dans le cadre du Workshop Insight le 10 juin 2022, devant des professeurs et instituts de recherche de toute la France.

 

Dans la salle de commandes Jupiter du CSG, le 17 décembre, une semaine avant le lancement du télescope Webb. Les cinq élèves du lycée Paul Valéry sont accompagnés par leurs camarades de la classe de jumelage du Lycée Michotte de Cayenne et leurs professeures Mmes Chouly et Paquet.

« Souvenirs de déportés » au lycée professionnel Bartholdi de Saint-Denis

Le lycée professionnel Bartholdi de Saint-Denis (93), a réalisé en 2021 son projet « Souvenirs de déportés/résistants ».

Ce projet interdisciplinaire, incluant du théâtre, de la déclamation, de la musique, de la modélisation et de la confection de vêtements, appuyé sur l’étude de textes, d’archives et de témoignages, sur les enseignements en histoire, lettres et éducation musicale, ainsi que sur plusieurs visites (Archives nationales, Musée de l’armée, Mont Valérien, Mémorial de la Shoah, Fondation Charles de Gaulle), s’est conclu par un chœur intercycles de 90 élèves de classes de CM2, 3e, 2de et 1re.

La formation musicale, dirigée par le chef d’orchestre Yohann Recoules et accompagnée par un orchestre de musiciens professionnels, a déclamé des textes et entonné des œuvres composées ou interprétées par d’anciens déportés (un extrait de l’opérette de Germaine Tillion Le Verfügbar aux enfers – « On m’a dit “il faut résister“ » –, le Chant des partisans, le Chant des marais, la chanson populaire Nokh a gläzele weine ainsi qu’une création de Pierre Chépélov, Fernaud Devaux) , et lu six extraits de lettres ou de textes de déportés et résistants (Simone Veil, Françoise Seligmann, Frania Eisenbach-Haverland, le général de Gaulle et Jean Moulin). Deux concerts réunissant élèves, parents et anciens déportés ont eu lieu le 27 mai 2021 au lycée Paul Éluard de Saint-Denis et le 31 mai 2021 au Théâtre Quatorze.

Les lycéens ont en outre réalisé les tenues des récitants, la customisation des t-shirts des chœurs et les éléments de décors en bois, à partir de matériaux recyclés, ces productions faisant partie du chef d’œuvre qui sera présenté à l’oral et à l’écrit pour la session du bac 2022.

Concours « Vivre et agir ensemble contre le racisme » 2021-2022

Dans le cadre de son concours « Vivre et agir ensemble contre le racisme », la Fondation Seligmann décerne, à la fin de chaque année scolaire, plusieurs prix d’un montant de 1000 € récompensant la réalisation par des classes de collégiens, lycéens ou apprentis, seules ou avec les membres de la communauté éducative et les parents d’élèves, de projets traduisant leur désir du « vivre ensemble », leur refus du racisme et du communautarisme.

Ce concours est exclusivement réservé aux établissements de Paris, de l’Essonne, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

Les lauréats sont désignés par un jury choisi par le conseil d’administration de la Fondation, qui se réunira au mois de juin 2022 pour délibérer.

Le formulaire de candidature est téléchargeable via ce lien : https://www.fondation-seligmann.org/wp-content/uploads/2021/09/Fiche-candidature-concours-2021-2022.pdf.

Les candidatures sont à adresser soit par courrier postal (Fondation Seligmann – BP 50 019 – 75 721 PARIS Cedex 15), soit par courriel (fondation-seligmann@fondation-seligmann.org), et devront avoir été reçues au plus tard le 31 mai 2022.

Court-métrage en « stop motion » sur Joséphine Baker, réalisé par les élèves de 6e 3 de la cité scolaire Paul Bert, à Paris (14e), lauréats 2019 du concours « Vivre et agir ensemble contre le racisme »

Le prix Seligmann 2021 décerné à Arnaud Friedmann pour Le Trésor de Sunthy

Le prix Seligmann contre le racisme 2021 a été décerné à Arnaud Friedmann pour son ouvrage Le Trésor de Sunthy, paru aux éditions Lucca en mai 2019.

Créé en 2003 par Françoise Seligmann en souvenir des combats menés avec son mari contre le nazisme au sein de la Résistance et contre l’intolérance et l’injustice pendant la guerre d’Algérie, ce prix récompense une oeuvre littéraire qui s’inscrit dans ces mêmes combats. Il couronne annuellement une création écrite, individuelle ou collective telle qu’un roman, un essai, un mémoire, une pièce de théâtre ou un scénario de film, ou tout autre écrit qui participe au combat pour la victoire de la raison et de la tolérance, en s’attaquant aux sources du racisme : fondamentalismes religieux, colonialisme, discriminations fondées sur la race, la nationalité, la religion ou le sexe.

Historien de formation, Arnaud Friedmann a consacré son mémoire de recherche à l’histoire de l’immigration cambodgienne en France.

Auteur de sept romans et recueils de nouvelles, Le Trésor de Sunthy est son premier roman historique pour la jeunesse. Il y aborde le sujet de l’exil des Cambodgiens en France lors de la dictature des Khmers rouges.

Entre récit initiatique et pédagogique, l’ouvrage d’Arnaud Friedmann dépeint la réaction des enfants d’immigrés de première et de deuxième génération face au passé et aux origines de la famille tout en évoquant certaines questions liées à l’adolescence : l’amitié, l’amour, la construction de l’identité.

Lors de sa délibération, le jury a également particulièrement apprécié l’ouvrage de Monsieur Michaël Roy intitulé Léon Chautard. Un socialiste en Amérique, 1812-1890 (éditions Anamosa)

Le présent texte reproduit le communiqué de presse de la Chancellerie des universités de Paris daté du 12/01/2022.

Quand les élèves se retrouvent en musique

L’école élémentaire Le Bélier, en REP+ Jean Vilar à Grigny (91) réalise son projet « Retrouvons-nous en musique », au bénéfice des 16 classes de l’établissement (environ 270 élèves) et de l’ensemble des enseignants et personnels.

Tous les matins à 8h20 et tous les après-midis à 13h20, le piano dont l’établissement a fait l’acquisition grâce à l’aide de la Fondation Seligmann est installé dans le hall d’accueil (devant le « Mur des diplômés », qui met en valeur les parcours des anciens élèves). Quatre enseignants qui maîtrisent l’instrument se succèdent au clavier pour créer un climat de quiétude pour les enfants et leur permettre de se rendre en classe plus sereinement.

À la disposition de tous, le piano a également permis à un parent d’élève de venir jouer, et plusieurs enfants y sont habitués, l’un des objectifs poursuivis étant d’augmenter le nombre d’inscriptions au conservatoire de Grigny, qui tiendra bientôt une permanence dans l’école. Le piano est utilisé également pour l’accompagnement des chorales de classe, et une chorale pour les adultes des écoles maternelle Bélier-Cerf et de l’école élémentaire Le Bélier est en cours d’élaboration.

Seul « bémol » pour l’instant : en raison de la situation sanitaire, les séances qui rassemblaient tous les élèves autour du piano ont dû être suspendues au profit de séances d’écoute par classe. Gageons que ce n’est que partie remise, et que ce beau projet, que les porteurs jugent déjà très positivement quant à ses retombées pour l’établissement (élèves et équipe pédagogique) pourra bientôt reprendre comme il avait été envisagé au départ, avec pour but, après les confinements successifs, de « refaire de l’école un lieu de partage, de fraternité et de joie ».

Mat’ les vacances, pour gagner confiance dans son potentiel scientifique

L’association Paestel, « Pôle associatif pour les études, les sciences, le travail et les lettres», à Palaiseau (91), a organisé cet été, du 26 juillet au 6 août, au centre de vacances Costa Nuova à La Chapelle d’Abondance, sa colonie « Mat’ les vacances », en partenariat avec l’école Polytechnique, au bénéfice de lycéens, essentiellement en fin de 1re spécialité « Maths », issus de milieu modeste et ayant une appétence pour les mathématiques. Comme pour chaque édition depuis 2011, cette colonie visait à valoriser le goût pour les sciences, à construire un lien solidaire entre mathématiciens et jeunes, à diffuser la culture scientifique, à créer du lien social, à déconstruire l’autocensure et à développer la curiosité tout en incitant les jeunes à entreprendre des études supérieures scientifiques.

Un atelier scientifique de la colonie Mat' les vacances – Crédits : assoc. Paestel

Cette année, « la crise sanitaire et l’autorisation tardive de la tenue de colonies estivales ont terriblement impacté le projet, tant du côté de l’encadrement que du côté des jeunes », rapportent les porteurs du projet. Ainsi le nombre de bénévoles et de candidats a été plus faible que les années précédentes, 19 lycées étant partis au lieu des 35 prévus. Malgré ces difficultés, les porteurs relèvent que les élèves participants « ont reçu des informations importantes concernant l’année de terminale », notamment quant au choix de leurs spécialités et à leur orientation post bac, et que « les ateliers mathématiques du matin, par groupes de 6 ou 7, leur ont donné confiance en eux », leur permettant d’être « plus sûrs de leur potentiel à mener des études scientifiques ». Un blog a en outre été tenu durant le séjour : https://matlesvacances.over-blog.fr. Pour l’avenir, l’équipe de Paestel souhaite pouvoir retrouver le nombre habituel de 35 jeunes.